Bienvenue sur le site de Pierre LEMEUNIER et d'Aurélien SIMONET

Plusieurs étapes pour un seul objectif :

"LE GRAND RAID DE LA REUNION" :

Course de montagne de 155 kms et 9000m+ en une seule étape !

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Imaginez-vous enchaînant huit marathons classiques !
Complètement fou ?
Pourtant, c’est l’exploit qu’accomplissent les survivants de la Diagonale des Fous.

Et lorsqu’ils enfilent le T-shirt jaune marqué d’un "J’ai survécu " offert à l’arrivée, ils ont plus de 10000 mètres de dénivelé positif dans les pattes, soit l’équivalent de 25 tours Eiffel !

C’est dire si le Grand Raid de la Réunion est un défi physique, et les coureurs qui en prennent le départ, des sportifs formidables !

Départ de St Philippe, au sud de l’île, vendredi en cours de nuit, au bord de la mer. Arrivée au stade de la Redoute, à Saint-Denis, pour des retrouvailles avec l’océan indien.
Entre les deux, les raiders ont enchaînés cinq crêtes avoisinant les 2000 mètres d’altitude, dont le point culminant de la course est à 2411 mètres. Ils ont jonglés avec le feu du Piton de la Fournaise, ils ont frôlés le ciel en empruntant les sentiers de crête des cirques de Cilaos et Mafate, et ont pataugés dans la boue du côté des forêts de Kerveguen. Le Grand Raid de la Réunion est une course hors normes. Plus de
2600 concurrents en ont pris le départ, dont 70% ont passés la ligne d’arrivée.

Visualisez le challenge que nous avons relevés à travers différentes étapes préparatrices avant l'objectif final.

"Ce n'est parce que les choses sont difficiles que nous n'osont pas. C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles"  Sénèque

Nous tenions à remercier sincèrement tous les partenaires qui nous suivent dans notre projet, sans qui nous n'aurions pu être sur la ligne de départ :

- GROUPAMA CENTRE ATLANTIQUE      

- DECATHLON     

- CONSEIL GENERAL DE L'INDRE    

- MAIRIE DE DEOLS (36)

- CAISSE D'EPARGNE   

- SARL PRAULT (produits laitiers et avicoles à Azay le Ferron)

OBJECTIF FINAL : LA DIAGONALE DES FOUS

C'est avec une pluie abondante et tenace que les 2650 raiders ont pris le départ à 00h00 le jeudi 22 octobre pour s'élancer sur les sentiers de l'île de la Réunion pour une course de montagne de 150 kms avec 9000m de dénivelé (ce qui équivaut à parcourir NIORT-NANTES pour la distance et à monter 30 fois de suite en haut de la tour Eiffel pour le dénivelé).

Ambiance tout de même chaleureuse et festive avec un cracheur de feu et un groupe de musique local qui animaient la ligne de départ sur des rythmes de djembés.

Le coup de feu donné, nous nous sommes élancés sur une piste forestière détrempée transformée en rivière sur une 20e de kms puis nous empreintons un sentier escarpé pour nous élever au volcan de la fournaise à 2400m d'altitude.Vêtements et chaussures trempées, nous essayons d'éviter l'hypothermie en ne s'attardant pas sur le poste de ravitaillement.

Enchaînant sur la plaine des sables à l'aube dans un décor lunaire, nous continuons de progresser dans l'intérieur de l'île en direction des cirques avec le levé du soleil en fond de tableau.

Dans la montée au refuge du piton des neiges (point culminant de l'île), les organismes commencent déjà à souffrir alors que nous en sommes qu'au 60e kms. Décidant de faire route séparée, c'est alors que Pierre relança son allure pour reprendre quelques places dans l'ascension. Malgré une petite baisse de moral pour Aurélien, il préféra "assurer" en gardant son rythme de croisière. D'ailleurs, c'est en redescendant dans le cirque de Cilaos que nous constatons bons nombres d'abandons, ce qui nous motive à continuer. Nous nous croiserons rapidement au ravitaillement avant de repartir chacun de notre côté sans plus jamais nous revoir avant le lendemain matin sur la ligne d'arrivée. Après avoir tenté tant bien que mal de se restaurer en mangeant des pâtes et quelques maigres morceaux de poulets, Pierre repart aussitôt sans perdre trop de temps.

C'est alors que nous enchaînons ensuite par une montée de plus de 1300m de dénivelé pour atteindre le col du taïbit qui nous amène dans l'entrée majesteuse du cirque de Mafate.

Nous essayons d'avancer le plus vite possible avant la tombée de la nuit car nous savons que la progression sera plus difficile. En effet, malgré nos lampes frontales, le terrain est trop pentu et technique pour se laisser emporter dans les descentes, au risque de chuter. Pierre en a d'ailleurs profité pour gagner une 100e de place rejoignant un petit groupe de 4 personnes avec qui il finira sa course. Aurélien quant à lui continua sur la même allure, préférant assurer le passage de la nuit pour arriver au bout coute que coute.

Nous avons passé toute la nuit dans le cirque avec des successions interminables de montées et de descentes avant de se confronter au dernier "mur" de 1250m de haut pour en sortir et se laisser descendre à l'aube dans les 20 derniers kms pour rejoindre la ligne d'arrivée tant attendue.

Alors que le premier coureur arriva en 22h10, Pierre réalisa un temps de 31h20 le classant 33e de sa catégorie et 71e au général, tandis qu'Aurélien arriva en 34h50 le classant 69e de sa catégorie et 154e au général. Les derniers raiders mettront tout de même 64 heures pour boucler la diagonale des fous !

Cette année le taux d'abandons était de 34% des partants et il y a eu 33 évacuations héliportées pour diverses raisons (infarctus, hypothermie, hypoglycémie, fractures du genou, problèmes cardiaques...).

C'est dire la difficulté de l'épreuve surtout avec une variation importante du climat (forte pluie, chaleur importante avec + de 30°C, vent) et du relief (de 0m à 2500m d'altitude).

Nous gardons un très bon souvenir de cette expérience et sommes prêt à recommencer pour le XXe anniversaire en 2011 !

Quand on aime....

DERNIERS PREPARATIFS AVANT DE PRENDRE LA ROUTE POUR LE DEPART   

PASSAGE AU VOLCAN APRES 5H00 DE COURSE, LES VETEMENTS TREMPES, IL FAUT EVITER L'HYPOTHERMIE

PETIT CAILLOUX DANS LA CHAUSSURE = GROSSE AMPOULE !

LEVER DU JOUR SUR LE PITON DES NEIGES, POINT CULMINANT DE L'ÏLE A 3070M

VOICI UN EXTRAIT DES PASSAGES DELICATS QUE NOUS AVONS FRANCHIS DE JOUR COMME DE NUIT

CERTAINS COUREURS EPUISES SONT A BOUT DE SOUFFLE !

PIERRE ARRIVE A CILAOS AU 63E KMS, MEME PAS MAL AUX JAMBES !!

AURELIEN ARRIVE SUR LE GROS RAVITAILLEMENT A CILAOS

PAYSAGES MAGNIFIQUES DANS LE CIRQUE DE MAFATE AVEC UN ECHAINEMENT INTERMINABLE DE MONTEES ET DE DESCENTES

RAVITAILLEMENT A DOS D'ANE

REMPLISSAGE DE LA POCHE A EAU AU 130E KMS A DOS D'ANE

DERNIER RAVITAILLEMENT EXPRESS AU COLORADO AVANT DE DESCENDRE POUR REJOINDRE L'ARRIVEE

ENCORE QUELQUES PLACES A GAGNEES DANS LES 10 DERNIERS KMS !

ENFIN ARRIVE AU STADE DE LA DELIVRANCE APRES 32H D'EFFORT NON STOP !

LES DEUX ACOLYTES AVEC QUI PIERRE A COURU PENDANT DES HEURES DURANT, EN SE MOTIVANT LES UNS LES AUTRES

DERNIERES FOULEES POUR PIERRE ET AURELIEN A QUELQUES TEMPS D'INTERVALLES

VOICI LE PODIUM D'EXTRA-TERRESTRES QUI ONT SURVOLES L'ÏLE PENDANT 22H. LE PREMIER EST EN BLEU

TEMPS DE PASSAGES ET CLASSEMENT 

ILS L'ONT FAIT, ET ILS LE REFERONT...        

6e ETAPE DE L'ANNEE : LA 6000D A LA PLAGNE

La mythique Course des Géants, la 6000D, a célébré sa 20ème édition ce week-end à la Plagne en offrant un nouveau format de course parallèlement à la Classique 6000D : l'Ultra 6000D de 110 Kms pour faire durer le plaisir !

Nous nous contenterons pleinement Aurélien et moi du parcours des 65 kms qui nous élevera jusqu'au glacier de Bellecôte à plus de 3000m d'altitude !

Pour la 2ème fois mais non consécutive, le Népalais Dawa Sherpa monte sur la première marche du podium en terminant la course en 5h44'37''.  Quant à nous, nous mettrons 1h20 de plus pour franchir la ligne d'arrivée tant attendue après 7h05 d'effort, nous classant à la 47 et 48e place sur plus de 800 participants. Le nombre d'abandons qui est de 74 reflète bien la difficulté du parcours.

Physiquement et moralement prêt pour le départ !

A quelques minutes du départ

  DAWA SHERPA vainqueur de l'épreuve

Corinne FAVRE qui est sur son terrain s'envole pour sa victoire féminine malgré une douleur au genou

La roche de Mio à 2700m

  Le lac des Blanchets

Montée abrupte au glacier de Bellecôte à 3050m

Petite pose à l'arrivée avant le massage bien mérité

5e ETAPE DE L'ANNEE : LE MARATHON DU MONT-BLANC

Tracé du parcours 

Profil de la course

Les 1580 concurrents ont pris le départ à 7H00 du matin de Chamonix,  sous un soleil radieux, de l’épreuve reine du week-end : le 7 ème Marathon du Mont-Blanc. Un large public s’était donné rendez-vous au pied du Mont-Blanc. Répartis tout au long du parcours, les supporters ont largement contribué à l’ambiance chaleureuse et festive tant appréciée des coureurs.

L’engouement pour cette course de 42,195 km de long, 2511 mètres de dénivelé positif et 1490 mètres de dénivelé négatif, ne cesse de croitre. 27 nations étaient attendues, et les 5 continents étaient représentés.

Parmi les coureurs du cru affûtés pour l'occasion, les p'tis gars du berry venant des plaines n'ont pas eu à rougir de leur performance, surtout lorsque l'on connait la difficulté du parcours mêlée à la chaleur estivale.     En effet, Aurélien a bien su gérer son effort en terminant l'épreuve en 5H41 se classant 207e. Quant à moi, malgré une douleur au niveau du tibia gauche dès le départ et s'intensifiant pendant toute la course, ce n'est pas sans mal mais avec tenacité que j'ai pu boucler le marathon en 5H05 pour finir 67e / 1580 participants. Après avoir forcé sur la jambe pendant toute l'épreuve, le lendemain matin le verdict médical tombe : grosse périostite au tibia gauche m'obligeant à m'arrêter de courir pendant un mois. En espérant pouvoir être remis pour la prochaine épreuve à la Plagne, d'ici là je fais une cure d'anti-inflammatoires en croisant les doigts !

Quelques minutes avant le départ

Les globes trailers en force !

Concentration sur la ligne de départ 

Vue sur le Mont-blanc à l'aube 

Les fauves sont lâchés

Montée au col des posettes à 2000m d'altitude            

L'hélico du Mont-blanc nous suit à la trace

Redescente vertigineuse sur Vallorcine      

  Nous profitons de la vue bien méritée sur l'aiguille du midi

Ouf, quel soulagement de passer sous l'arche d'arrivée !

Les performances des premières féminines forcent au respect !

Vue magnifique depuis l'arrivée sur le téléphérique de plan de l'aiguille

4e ETAPE DE L'ANNEE : LE MERELL OXYGEN CHALLENGE

Cette étape importante de l'année à mi-chemin de l'entraînement pour le grand raid de la Réunion s'est déroulée dans la station du Lioran dans le massif central avec plus de 3000 participants entre vétetistes et trailers. Le challenge regroupait 3 épreuves dont un prologue de 6', un enduro trail traking de 27 kms avec 5 spéciales et un trail de 84 kms le dernier jour.

Le village de la Merell oxygen avec ses exposants

Les vétestistes sur la ligne de départ

Arrivée des vétestistes pour la 1ère épreuve

Stand de ravitaillement à l'arrivée

1er jour : le prologue : course ascensionnelle de 6'

Nous avons pu tester notre puissance dans les côtes avec une étape qui consistait à parcourir le maximum de dénivelé sur une durée de 6 minutes sur une pente à 21% !. Court mais intense, la gestion de l'effort était plus ou moins hasardeuse n'ayant jamais pratiqué ce genre d'exercice. Alors que les premiers ont franchi la barre des 173m de dénivelés, j'ai pour ma part réalisé 156m me classant 24e/109. Aurélien quant à lui n'a pas pu participer à cette étape à son grand regret.

Voilà la pente de 21% que l'on devra remonter au plus haut !

A peine élancé et les muscles commencent déjà à tétaniser....  dur dur la montée !

Allez, plus que 30 secondes pour gagner quelques mètres.

Une fois redescendu, le verdict : 156 m de dénivelé

2e jour : l'enduro trail traking

Ce format innovant en trail, avec ses 5 spéciales chronométrées très variées, permet d'explorer toutes les qualités du coureur: vélocité, rapidité en montée, agilité en descente etc… La première spéciale est plutôt courte et rapide, les deux suivantes sont en montée, la 4ème est plus roulante. La dernière finit la boucle en descente. C'est donc sur ces différents terrains qui exigent des technicités bien différentes que les trailers sont partis ce matin. Après s’être élancés du sommet du Plomb du Cantal, ils ont parcouru les sentiers cantaliens aux paysages variés, entre forêts et prairies, et particulièrement sur les crêtes du plus grand Volcan d’Europe : un véritable plaisir pour les yeux et les jambes ! Alors que les premiers volent sur les sentiers, nous terminons à la 19e et 35e place pour Aurélien. La récupération est cruciale pour gérer la dernière étape du lendemain qui s'annonce difficile avec un temps chaud et un fort dénivelé.

Aurélien et moi-même au départ du téléphérique pour rejoindre le plomb du cantal qui sera le point de départ de la journée.

Départ au compte-gouttes pour laisser de l'espace entre les coureurs sur les spéciales.

Spéciale N°2 : montée du puy Griou

Petite pose une fois redescendu du puy avant d'entamer la 3e spéciale

Je mène le petit groupe vers la 3e spéciale

Dernière descente avant de franchir la ligne d'arrivée dans la station du Lioran

3e jour : le trail de 84 kms

TRACE DU PARCOURS

  PROFIL DE L'EPREUVE

Dès 5h15 du matin, à la lueur des lampes frontales, 900 coureurs ont pris le départ pour parcourir les 84 kms et les 4000m de dénivelé positif. Parties à un rythme très soutenu, les têtes de séries toutes rassemblées, franchissent les crêtes à un train d'enfer. Les paysages du cantal sont à couper le souffle, le temps est chaud et les kilomètres défilent. Les organismes souffrent pour certains et les abandons s'enchaînent. La course a été remportée par le Népalais DAWA Sherpa en 9h30 suivi du meilleur coureur du moment Thomas LORBLANCHET. Je reste étonné de la déclaration du 3e qui n'est autre que Vincent DELEBARRE (vainqueur du grand raid de la Réunion) une fois la ligne d'arrivée franchie : "Ce trail est un trail de chez trail … particulièrement exigeant, avec un parcours exceptionnel, tant au niveau des difficultés techniques qu'au niveau des paysages. C'est le plus dur que je n'ai jamais fait. Encore plus dur que celui de la Réunion !". C'est avec une grande satisfaction que je termine l'épreuve en 11h25 d'effort me classant 6e au général. Aurélien terminera 25e en 14h !

Il est 5h, le Lioran s'éveille ... il est 5h, les coureurs n'ont pas sommeil

Départ à la lampe frontale

1ère difficulté, la montée au plomb du Cantal à 1855m

Franchissement glissant d'une rivière dominée par une cascade

Thomas LORBLANCHET qui terminera second suivi de Dawa SHERPA qui remportera l'épreuve

Sébastien CHAIGNEAU abandonne alors qu'il était l'un des favoris

Les organismes sont soumis à rude épreuve

Me voici lancé à l'assaut des 84 kms parcourant le Cantal

Aurélien qui imprime un rythme moins soutenu, terminera avec deux autres compagnons de course

Arrêt rapide à un ravitaillement pour recharger la poche à eau

Les marcheurs nous encourangent au passage

Passage à un col près du Puy Mary

Les vues sont imprenables et les paysages somptueux

Dernière ligne droite avant la délivrance

Ouf, passage de la ligne d'arrivée après 11H25 d'effort me classant 6e

Impressions à chaud !

Le podium avec les trois champions de la discipline

Pour résumé ces trois jours, nous en avons pris pleins les yeux et pleins les jambes avec de sublimes paysages, un niveau de course très relevé et une grande joie d'avoir pu boucler ce challenge en me classant 8e parmis les meilleurs coureurs. Nous sommes sur la bonne voie du grand raid...  

• 3e ETAPE DE L'ANNEE : LE MARATHON DE CHEVERNY

Ce sont pas moins de 1200 coureurs qui se sont élancés dans la cour royale du Château de Cheverny à l'assaut des 42,195 kms en cette agréable matinée du dimanche 5 avril 2009. Aurélien et moi s'étions fixés des objectifs pour le moins ambitieux : descendre sous la barre des 2H45 pour Aurélien et quant à moi je voulais battre mon record sur cette épreuve (moins de 2H49). Mon entraînement n'étant pas à la hauteur de mes ambitions (2 séances hebdomadaires), je n'ai pu tenir le rythme que sur 25 kms. Ce n'est pas le fameux "mur" au 35e kms que j'ai du affronter physiquement et moralement mais la muraille de Chine ! Je fini tout de même en 3H08 tant bien que mal en me classant 110e sur 1194 participants.                                        Pour Aurélien, c'est une douleur dans le mollet qui l'a fait fléchir malgré une cadence soutenue qu'il a tenu dans le peloton de tête pendant 30kms. Il termine tout de même en 3H01 et 74e au classement général ! Chapeau binôme ! Vivement le dénivelé dans la prochaine épreuve dans le massif central où il va falloir s'entrainer plus intensément.

• 2ème ETAPE DE L'ANNEE :  LE TRAIL DE VULCAIN

C'est au matin du 28 février que nous avons pris le départ du trail de vulcain pour fouler la chaîne des puys sur une tapis de neige et de glace. Deux parcours étaient proposés : 35 ou 58 kms. Raisonnablement nous avons opté pour le petit parcours qui nous a tout de même laissé quelques courbatures le lendemain. C'est après 3H et 21 minutes d'effort et de pur plaisir que nous avons franchi la ligne d'arrivée nous classant respectivement à la 14 et 15e place au classement général sur 634 participants.

634 trailers dans les starting blocks avant le coup de feu du départ !

Non non, ce n'était pas le jour du carnaval, et pourtant ...

C'est parti pour plus de 3 H d'effort et de bonheur ...

On voit que les bretons ont l'habitude du froid !

Vue splendide sur le sommet du puy de dôme (1465m)

Antennes relais au sommet du puy de dôme, point culminant de la course

Le sol est pour le moins glissant avec la neige glacée, la prudence est de mise pour éviter les chutes !

http://www.traildevulcain.new.fr/

• 1ère ETAPE DE L'ANNEE :  LE RAID DES GABARIERS

Le RAID DES GABARIERS est situé à Chalvignac dans le Cantal, à la limite de la dordogne . Il s'est déroulé le 14 février 2009 comprenant une distance de 36 kms et 1500 M de dénivelé.

C'est à peine à 1°c que nous avons pris le départ à 11h du matin. Le sol glissant par la glace et l'enneigement de la veille couvrant les aspérités du terrain nous demandait de rester constamment vigilant.

C'est sur un départ à une allure modérée que nous avons donné la cadence en tête de file avec Aurélien. Les coureurs du "cru" qui connaissaient bien le parcours, ont ensuite pris le pas au bout de 30'. D'ailleurs, celui qui a finit 1er m'a gentiment fait savoir que la difficulté du dénivelé se situait dans la deuxième partie de l'épreuve et qu'il valait mieux garder des jambes pour la fin.

Au final, je termine 4e au classement général et 2e sénior sur 180 participants.   Quant à Aurélien, il a malheureusement dû abandonner à 4 kms de l'arrivée à cause d'une entorse légère de la cheville droite.

Ce fut une très belle épreuve qui nous a permis de découvrir de somptueux paysages enneigés tout en situant notre état de forme physique en ce début de saison.

Affiche de la course avec le parcours

Pierre à l'arrivée

Aurélien à l'arrivée